QUELQUES TEXTES DE PLUS POUR........ROZZ....SUITE

D'AUTRES ENCORE.

LA PEAU DES FESSES

la vie t'a assommé et tu voudrais crever.
encore un reste de conscience feinte.
autoclaustration dans ton labyrinthe.
par quelle porte es-tu entré?
par quelle porte t'en tirer?
sucer le sang de la jeunesse
et lui peler la peau des fesses
ou demander plus encore.
il t'a fallu vingt ans pour leur crier "salut!"
et pouvoir enfin croire à cette liberté.
il ne t'aura fallu qu'un jour pour t'avouer battu,
écrasé sous le poids de la société.
société qui te fait oublier
que quand tu étais jeune, tu voulais chanter.
aujourd'hui, tu jures bien qu'à ton tour,
les jeunes, tu les emmerderas bien un jour.
le sacrifice n'a pas de prix.
la société forge des hommes, forge des femmes,
triste gloire! mais reste-t-il une personne pour y croire?
voila ton mal! regarde le en face.
ils ne sont pas là pour te comprendre,
exécuteront illico leurs menaces,
te rattraper, te dresser ou te pendre.
alors, prêt à te défendre?
araignée géante, la vie te retient.
quel fil casser pour saisir la main
qu'on te tend de l'extérieur?
quelques secondes, être rieur et partir...ailleurs.
triste échappatoire que de conter ton histoire.
écris pour eux, qui n'ont pas compris.
seulement pour un soir, fuir ce monde noir
et crie ta chienne de vie.
ni la peur, ni la douleur ne peuvent atteindre ton coeur.
c'est enfin l'heure de combattre, même au péril de ta vie.
n'oublie jamais que toi aussi,
au crépuscule de ta vie,
on t'enfermera sans avis.
la tristesse sera ton amie.
ton destin est tracé
et te voila condamné à vivre ta vie.

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SANS PITIE

confiant dans ma folie, je suis infâme.
je prends vos vies et m'empare de vos âmes.
femmes, hommes, enfants, peu m'importe.
le goût, l'odeur du sang, eux seuls me réconfortent.

je frappe au hasard, je suis mon instinct.
je joue du rasoir et la mort me rend serein.
tapi dans l'ombre, à la recherche du plaisir,
je guette ma proie, l'unique objet de mon désir.

je suis un tueur, le tourment de vos nuits.
je suis un tueur, je me nourris de vos cris.
je suis un tueur, le fléau de vos âmes.
je suis un tueur et je vous condamne.
je suis un tueur, un violeur, un pourfendeur...l'exécuteur.

la souffrance et la terreur me font rêver.
la violence et les pleurs me font exister.
je n'ai aucun style, je suis un boucher.
mon domaine est la ville et je suis sans pitié.

ni vengeance, ni principe, ni obsession.
quelle importance, j'étripe. quelle fascination!
on me dit malade voire irresponsable.
aucune parade car voyez vous, je suis le diable.

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LA HORDE

Ils font trembler la terre entière.
Assoiffés de puissance, ils comblent les cimetières.
Vêtus d'armures, ils recherchent l'acier.
Âmes impures, ils refusent de prier.

Sans foi ni loi, ils sillonnent tous les pays.
Semant la mort.
Ils se disent rois, les faibles sont leurs ennemis.
Sus à l'ennemi.

Le tonnerre gronde au passage de la horde.
Les vents s'affolent, les dieux s'enfuient impuissants.
Le ciel devient pourpre éclairant la stature des Lords.
La terre résonne sur le passage des titans.

Leur pouvoir n'a pas de limite.
ivres de gloire, ils se disent invincibles.
Tuer les gens devient pour eux un rite.
Ils se disent les messagers de la Bible.

Le chaos règne, illusion de vengeance.
Le monde se meurt.
Pire que des teignes, les barbares de Bysance.
Sus à l'ennemi.

Le tonnerre gronde au passage de la horde.
Les vents s'affolent, les Dieux s'enfuient impuissants.
Le ciel devient pourpre éclairant la stature des Lords.
La terre résonne sur le passage des Titans.

Pleure toutes les larmes de ton corps et crie ta haine.
Il faut croire et assouvir ta soif de vengeance.
Un jour, le soleil refera son apparition.
Tu apprendras à défendre ton idéal.

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DE GUERRE LASSE

Dans ce monde où règne l'inquiétude,
Je m'effondre, noyé par la lassitude.
Je me morfonds rêvant d'une vie meilleure
où je confonds mal-être et bonheur.

Envahi par le doute, submergé par la peur,
Je m'enfonce sous la croûte si fine qu'est ce bonheur.
Je crains de prendre la route, fuyant cette douce chaleur.
Ma vie est une longue joute où m'attendent les pires malheurs.

Et si pourtant je lutte pour regagner la surface.
Dans ma petite hutte où je n'ai pas ma place,
Je sombre dans le désespoir propre à celui de ma race.
Mon ombre est si noire que je n'arrive plus à faire face.

Ce siècle me condamne à un avenir incertain
Et du fond de mon âme, je me prépare à mon destin.
Dans mon coeur s'éteint la flamme qui me fait aimer les miens
Et à nul je ne réclame la pitié dont j'ai besoin.

Et je refuse désormais de continuer la guerre
Qu'a déclenché la société pour me jeter à terre.
Le pouvoir et l'argent se chargent de mon sort
Et depuis un certain temps, j'espère que vienne la mort.

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ALIEN

Seul dans la nuit, égaré dans mes pensées.
Loin de tout bruit, mon regard fut attiré.
Au fin fond du marais, noyé dans le brouillard
Une lueur cristallisée émerge de nulle part.

Rêve ou cauchemar, je fuis dans la pénombre
Et si tôt ou târd, je dois creuser ma tombe,
Vision d'outre-tombe, jamais je ne l'oublierai
Et dans les catacombes, à jamais je l'emporterai.

Quel est ce souffle qui me brûle la peau?
Mon coeur s'essouffle à en courber le dos.
En perte d'haleine, me voila au bord du gouffre,
En manque de veine, il faut que j'en souffre.

J'implore le réveil, détenteur de ma force.
Je renie le sommeil, reflet d'une mort atroce.
Emporté par la douleur, j'ose enfin ouvrir les yeux
Sur un monde d'horreur peuplé de masques hideux.

Est-ce de la lâcheté que de tomber à genoux?
Me voila à supplier, je ne suis que dégoût.
Je reflète la peur, je fais honte à ma race.
Choisi pour mon malheur, je m'écroule dans ma crasse.

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LOIN

Loin de toute injustice.
Loin de tout tourment.
Loin de toute civilisation.
Loin de toute contrariété.
Loin de toute contrainte.
Loin de toute obsession.
Loin de tout danger.
Loin de toute épidémie.
Loin de toute dictature.
Loin de tout système.
Je médite sur mon passé.

J'ai commis des erreurs, impossible à réparer.
J'ai causé de la peine, impossible à surmonter.
J'ai causé de la haine, impossible à contourner.
J'ai causé de la déception, impossible à pardonner.

Je suis désormais seul, maître de mon destin.
Sans personne à torturer ou à faire souffrir.
Je reste assis à observer, à écouter, à comprendre.
J'ai fui, incapable de faire face à mes responsabilités.

Est-ce une délivrance ou une condamnation?
Est-ce une retraite ou un exil?
Est-ce une résolution ou une nécessité?
Est-ce un devoir ou un rejet?

Je suis seul, seul à pouvoir comprendre
Le pourquoi du comment.
Je suis seul, seul à pouvoir me rappeler
Ce qui a fait de moi un proscrit.
Je suis seul et loin de mon amour.

Le texte "ALIEN" c'est sur la bébête du cinéma Jean-Pierre ?

non, pas vraiment.
c'est la simple rencontre d'un pauv'type avec des créatures venues d'ailleurs.
le texte parle plus du comportement humain confronté aux choses que ce dernier ne comprend pas et mettant en valeur la peur et la lachté.

C'est un comportement normal d'avoir peur d'une créature venue d'ailleurs ...

ouh

D'ou puises tu cette énergie à écrire de bons textes comme çà JP?

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et bien, c'est du vécu.
les créatures, par exemple, n'étant pas toujours celles que l'on croit.
"LOIN", c'est par rapport à mon divorce d'avec ma première femme. une mise en question sur les erreurs que j'ai pu commettre pour perdre une femme que j'adorais et que j'ai aimé encore 4 ans après mon divorce.
"CHIENNE DE VIE": qui n'a pas eu durant une période de son existence, une chienne de vie. pour ma part, je l'ai connu et on peut pas dire encore que j'en sois sorti.
"SANS PITIE": c'est mon fantasme depuis tout petit. je rêve d'être un tueur en série.je suis assez fasciné par la mort et ceux qui la donnent.priez pour que je ne le devienne jamais.
"LA HORDE": j'aime tout simplement l'héroïc Fantasy.
"DE GUERRE LASSE": une bien triste période où j'ai vécu un véritable enfer accompagné de la dépression qui va avec.
à savoir que "LOIN" et "DE GUERRE LASSE" ont également été écrites pour un ami qui traverse actuellement la même période qui m'a empoisonné l'existence.
"CASSE-TOI, PAUV'CON": hommage à notre empereur suite à cette célèbre citation qu'il a eu l'honneur d'adresser à un pauvre bougre et dont un autre a effectué 24heures de garde à vue pour l'avoir proféré.
"LA FIN": toujours de l'héroïc fantasy et suite et fin de "LA CHOSE".
"HAPPY PENGUINS": l'explication est donnée après le texte.
"SUCK THE ICE": un autre fantasme peut-être.
voilà, vous savez tout et merci de penser que mes textes sont bons. j'en doute parfois.

JEAN-PIERRE a écrit:: voilà, vous savez tout et merci de penser que mes textes sont bons. j'en doute parfois.

Tu n'as pas à en douter JP.
Et quand t c'est du vécu, comme tu l'expliques, les textes prennent encore + de dimension.
Parole de Dess.

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et bien merci DESS, çà me touche et çà me conforte dans le fait de continuer dans cet esprit. merci

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