Un monde imaginaire
Ces braves gens pluvieux toujours dans leurs cages
Une patrie d’envieux qui vivent pour leur image
Le monde est une ville pleine de bidons villes
J’me fais pas de bile mais fronce les sourcils
Des montagnes de moyens pour autant de morts
Plus de mal que de bien, si l’humain avait tort ?
De nos chers sous les toits à ces boites pour nos chairs
J’m’en fais pas pour ça mais roule la mer
J’vis dans un monde imaginaire
Où rien n’est exemplaire
J’vis dans un monde imaginaire
Exauçons nos prières…
De ces manoirs sacrés à ces grottes sanglantes
De ces vies rouillées par des vies qui désargentent
Quittons cette belle idée qu’on appelle fraternité
Nous cherchons plus près, inutile de se leurrer
Les pattes arrière en l’air, c’est pas pour exercice
Les gens sentent la mer et souvent s’y immiscent
Ne voient pas que le vent souffle parce que c’est normal
Que l’homme par dépit, ira sculpter leur pierre tombale
J’vis dans un monde imaginaire
Où rien n’est exemplaire
J’vis dans un monde imaginaire
Rêvons tant que nous en serons fiers…
Philosophe à ses heures mais ne comprend toujours pas
L’homme récite par cœur, ses poèmes sans aura
La bêtise est humaine, descriptible et limpide
Je parle de ceux même, qui mettent des coups au bide
Je joue pas sur les mots, inutile de me croire
Je sais que bientôt, on oubliera nos miroirs
Sur notre bateau de galère, demi-tour arrière
Ce qui est poussière redeviendra poussière
J’vis dans un monde imaginaire
Où rien n’est exemplaire
J’vis dans un monde imaginaire
Dormons tant que sommeil nous libère